LGV : le bal des faux culs

dette-publique et LGVCorreze : département le plus endetté de France

 

La Corrèze est le département le plus endetté de France. La dette du département s'élève à 363 millions d'euros, soit un peu plus de 1.500 euros par habitant.

Dans son rapport (2010), la Chambre régionale des comptes du Limousin avait déjà décerné ce titre à la Corrèze, avec une dette de 1.164 euros/hab en 2009, un taux représentant "le triple de la moyenne nationale (371 euros)" et qui plaçait le département parmi les six ayant un endettement supérieur à 900 euros/hab. La Gauche renvoie la responsabilité de cette dette abyssale à la Droite l’accusant d’investissements démesurées. Or, depuis 2008, date de la présidence du Conseil Général par François Hollande, cette dette est passée de 1164 à 1500 € par habitant.

 

D’où l’explication de la nécessité du budget de rigueur défendu par Gérard Bonnet, l’actuel président du Conseil Général, ainsi que l’augmentation de 5% de la taxe foncière.

 

En matière d’investissements on pourrait s’attendre à ce que les élus du département aient tiré leçons des erreurs du passé. Par égard pour les habitants de Corrèze qui payent les conséquences de ce gaspillage de leur argent public, on pourrait s’attendre dorénavant à de la prudence et de la sobriété en matière de projets nécessitant de lourds investissements publics.

 

LGV : le bal des faux culs

Les corréziens ne peuvent plus ignorer le risque que fait courir le projet LGV Limoges Poitiers sur les finances publiques, sur l’avenir de la ligne POLT, et le financement d’autres projets prioritaires tels que l’accès au Haut Débit Internet.

 

Pourtant le journal La Montagne témoigne d’un consensus des élus corréziens sur la LGV, le POLT, et le Très Haut Débit.

 

Je note l’expression de Frédéric Soulier (UMP) « c’est le bal des faux culs sur la LGV ». La Montagne