Frédéric Cuvillier au JDD

 Frédéric Cuvillier dans un interview au journal du dimanche JDD réaffirme ses positions concernant la grande vitesse .

Le secrétaire d'Etat aux transports, Frédéric Cuvillier, le 12 juin 2014 à Paris. Selon vos chiffrages, la réforme n’effacera pas la dette de la SNCF et de RFF qui s’élève déjà à 40 milliards d’euros. Allez-vous vous attaquer au trou du rail?
Nous allons d’abord stabiliser les pertes d’exploitation. Tous les ans si nous ne faisons rien, nous produisons une facture automatique de 1,5 milliard d’euros. Et les quatre nouvelles lignes à grande vitesse lancées sous l’ère Sarkozy la porteront à 3 milliards. La réforme va permettre d’endiguer enfin cette dérive.

A quelles attentes des usagers répondra-t-elle?
Ils veulent des trains qui marchent mieux sur un réseau plus fiable, plus régulier et c’est l’un des objectifs poursuivi. Cela suppose, par exemple, que l’on optimise le trafic sur les grandes lignes nationales en créant de meilleures jonctions entre les TER et les trains d’équilibre du territoire. Et il ne faut pas que le transport coûte plus cher. La politique tarifaire de la SNCF y veillera.

Est-ce la fin de la grande vitesse?

Elle doit être là où elle est utile et a du sens et cesser de répondre à des enjeux locaux qui ont siphonné les caisses des régions. Il faut un réseau à grande vitesse sur les grands axes européens. Aujourd’hui, notre effort doit porter sur l’entretien et la modernisation du réseau existant et sur un maillage qui facilite l’accès des passagers à la grande vitesse.

La hache de guerre entre les régions qui financent les TER et la SNCF va-t-elle être enterrée?

Je me suis déjà attelé à la question de leur compétence ferroviaire, notamment sur la transparence des comptes fournis par la SNCF. Jusqu’ici, les régions étaient sur le banc de touche. Nous allons les mettre dans l’établissement de tête du futur groupe public intégré et dans le conseil de SNCF réseau. Les régions sont reconnues, elles ne l’étaient pas, le parlement aussi et l’Etat est présent, il ne l’était plus.

Assemblée Générale du 15 mai 2014 de la CRI

Compte rendu de l'Assemblée Générale du 15 mai 2014 de la CRI

Alors qu'il y avait de nombreux excusés, c'est dans une salle comble à Blond que s'est déroulée l'AG de la CRI ( Coordination des Riverains et Impactés par la LGV Limoges-Poitiers au détriment de solutions alternatives utilisant les infrastructures existantes.)

Cette soirée a commencé par un hommage à Roland Gros membre du CA de la CRI et Dominique Rotelli du Collectif poitevin, tous les deux, membres actifs et efficaces contre le projet de LGV Limoges-Poitiers, décédés au cours de l'année 2013.

Ce qui a caractérisé cette soirée c'est l'esprit chaleureux, combatif et confiant qu'ont tenu à exprimer tous les participants en votant à l'unanimité le rapport d'activité présenté par Stéphane Lafaye

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Assemblée Générale de la CRI

 

Vous êtes invités à participer à l’assemblée générale de la CRI

Au cours de  cette rencontre nous ferons le bilan du dosier LGV Limoges-Poitiers et répondrons à vos interrogations

le Jeudi 15 mai 2014

à la salle des fêtes de Blond

     à 20h30

ORDRE DU JOUR

1) Rapport moral

2) Rapport financier

3) Renouvellement des membres du CA

4) Fixation du montant de la cotisation pour 2014

Cordialement,

Stéphane Lafaye,

président de la CRI.

 

LGV :Travaux Tours Bordeaux

lu sur la Charente Libre

37 maisons fissurées à Marsac: la LGV accusée

Les riverains se sont regroupés en association. Comme leur président Francis Rullier (à droite), ils sont prêts à aller "jusqu’au bout".Une association s’est créée à Marsac. Les habitants montrent leur maison fissurée et accusent les tirs de mines du chantier LGV. Cosea se dit dans les clous. Les riverains envisagent des procédures.

"On nous dit que c’est la vétusté des maisons." Jean-Louis Wreczycki ne sait pas trop s’il doit en rire ou se fâcher. "Le problème, c’est qu’une cinquantaine de maisons, d’âge et de construction différents, dans des villages distincts de Marsac, sont toutes devenues vétustes en même temps."

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Le bugdet de l'AFITF forcément amputé

lu sur MOBILICITES.COM

Le bugdet de l'AFITF forcément amputé des recettes de l'écotaxe

L'Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) a adopté le 6 février son budget initial 2014 qui sera affecté par la suspension de l'écotaxe poids lourds. Laquelle devait lui rapporter 800 millions d'euros par an, soit 20% de son budget. Elle ne sera pas en mesure de financer, par exemple, les projets de "mobilité durable" candidats à l'appel à projets du gouvernement.

 

A l'issue de son conseil d'administration le 6 février, le premier depuis la suspension de l'écotaxe poids lourds dont une partie des recettes devait alimenter les caisses de l'Agence de financement des infrastructures de transports de France (AFITF), celle-ci doit forcément revoir son budget et ses ambitions à la baisse.

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