Japon : état d'urgence dans une seconde centrale nucléaire

Japon : état d'urgence nucléaire, il est temps de réflèchir.

Le gouvernement a reconnu dimanche qu'une fusion pourrait être en cours dans deux des réacteurs de la centrale nucléaire. (SIPA)
Suite au séisme dramatique, les réacteurs des centrales nucléaires concernées se sont arrêtés automatiquement (processus normal), ensuite la situation a échappé aux autorités. Le Japon qui est pourtant un pays extrêmement bien préparé au risque sismique et nucléaire nous rappelle qu’il est impossible de garantir un risque zéro.
Il faut que les leçons de ces accidents graves soient tirées et que les réacteurs français pour lesquels le système de sécurité est incertain soient arrêtés par principe de précaution et responsabilité ( notamment en Alsace). Lors de ces accidents, la question de la transparence des informations a une nouvelle fois été posée : dans un 1er temps, les ministres Besson et Nathalie Kosciukoo Morizet avaient un seul but :  rassurer! ( en France, nous serions meilleurs qu'au Japon).

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un point sur Wattelez pour bien préciser la position de Barrage

Ci joint : un point sur Wattelez pour bien préciser la position de Barrage

Alvéol Bellac : le transfert des pneus du site Wattelez (Le Palais sur Vienne), aller au bout d'une logique d'un coté ou de l'autre.

Barrage Nature Environnement , association agréée pour la protection de l’environnement - Agrément n° 2629

Au départ le site Alvéol, situé sur la commune de Peyrat-de-Bellac et inauguré en 2009 était prévu pour recevoir 30 000 tonnes par an d'ordures ménagères des communes de la Haute-Vienne, hors Agglomération de Limoges, et les déchets ultimes issus des déchetteries, et des différentes activités économiques.

Mal conçu, le traitement des ordures ménagères dans une ''Unité de Traitement Mécano-Biologique'' afin d'accélérer le processus de décomposition a généré des pollutions et odeurs incontrôlables. Ce fut un échec total du procédé. Dès le début, au nom de l'association Barrage Nature Environnement représentant Limousin Nature Environnement dans la CSS, (commission de surveillance et de sécurité dont nous sommes membres), constatant l'échec, les pollutions et les odeurs engendrées, nous avons exigé l'arrêt immédiat de l'arrivée des ordures ménagères à Alvéol. Il a fallu une bonne année d'action avec les associations riveraines de Bellac pour être entendu.

Nous avons eu cette exigence sachant que les 30000 t d'ordures ménagères par an allaient être redirigées sur l'incinérateur de l'agglomération de Limoges, à proximité immédiate du Palais sur vienne, où se situe le gros de nos adhérents, provoquant une hausse de l'activité de l'incinérateur et donc plus de problèmes de pollution locale. Mais il y avait un problème de santé publique urgent à régler à Bellac. Comme dans toutes nos actions nous avons eu une position hautement responsable.

Le 24 mai 2012, sous l'injonction de la préfecture, le Comité syndical (SYDED) a enfin décidé l'arrêt des envois des ordures ménagères à Bellac, redirigées sur l'incinérateur de l'agglomération de Limoges.

Depuis cette date, le site a été réorganisé, agrandi, pouvant pendant 30 ans recevoir plus de 1,6 millions de tonnes de déchets non valorisables, non-dangereux, non-fermentescibles: issus soit des activités économiques, soit des déchetteries. Il reçoit actuellement 22000 tonnes de déchets pour une capacité de 80000 tonnes par an, déchets peuvent provenir de toute la haute-Vienne et même des départements limitrophes (arrêté préfectoral du 26 juillet 2016) cet élargissement aux départements limitrophes a provoqué notre opposition car d’après nous, il devrait y avoir un centre d'enfouissement contrôlé par la puissance publique pour stocker les déchets non recyclables par département. Mais la majorité départementale a voté cet élargissement.

Aujourd'hui le site surveillé et contrôlé répond-il aux exigences environnementales? Oui, comme on a pu le constater lors de la dernière CSS (Commission de surveillance) du 27 janvier 2017 pour la partie stockage des produits non recyclables, mais des problèmes demeurent, liés au stockage des ordures ménagères de 2009 à 2012, les lixiviats continuent à être déversés dans un affluent de la gartempe à raison de 2% du débit du cours d'eau et les bio gaz sont brûlés dans une torchère, tout cela est source de pollution et d'odeurs et aurait dû être réglé depuis longtemps pour les habitants de Peyrat de Bellac et Bellac .

Alors qu'en est-il des pneus de Wattelez ? Dépolluer les 25 ha du site Wattelez au Palais sur Vienne est une nécessité

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Consultation publique du PCAET de Limoges Métropole

Le Plan Climat Air-Énergie Territorial (PCAET) de Limoges Métropole l'avis de BARRAGE NATURE ENVIRONNEMENT  

Le Plan Climat Air-Énergie Territorial (PCAET), qui a pour but d'atténuer le changement climatique, de développer les énergies renouvelables et maîtriser la consommation d'énergie et de traiter le volet de la qualité de l’air doit se mettre en place dans toutes les intercommunalités de plus de 50.000 habitants.

BARRAGE NATURE ENVIRRONNEMENT émet, en l’état, un avis défavorable sur le projet de PCAET mis en consultation par Limoges Métropole :

Trois points, entre autres, posent des problèmes de fond :

- Un manque évident de concertation élargie ;

- La non prise en compte de l’objectif du SRADDET de réduire de 50% la consommation d’espace à l’échelle régionale, par un modèle économe en foncier ;

- Le maintien des capacités de traitement de l’incinérateur de Limoges en contradiction avec les objectifs de prévention, réutilisation et recyclage fixés par la loi et déclinées par les règles du SRADDET ainsi que pour des raisons de santé publique.

Nous avons élaboré des demandes constructives détaillées dans les observations qui suivent.

Consultation publique du PCAET de Limoges Métropole : Nos observations

Le Plan Climat-Air-Énergie Territorial (PCAET) est en fin d'élaboration pour la communauté urbaine de Limoges. Sa consultation publique est prolongée jusqu'au 28 septembre 2020, profitez-en pour faire part de vos remarques. Vous trouverez tous les documents et informations sur le site de la Communauté Urbaine.

Document-cadre de la politique énergétique et climatique des collectivités, le PCAET constitue un projet territorial de développement durable dont la finalité est la lutte contre le changement climatique et l’adaptation du territoire. Les communautés de plus de 20 000 habitants sont obligées d'élaborer cet un outil de planification, à la fois stratégique et opérationnel, qui permet aux collectivités d’aborder l’ensemble de la problématique air-énergie-climat sur leur territoire.

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VALDI : Barrage devant les tribunaux

VALDI : Barrage devant les tribunaux,

convocation sur le site de l'association ''Barrage'' cliquez ici

le 20 octobre 2010 à 10 h 30 salle d'audience du Tribunal administratif à Limoges

Le nuage de pollution au dessus du Palais est reconnue ( voir article incinérateur). Valdi contribue à cette pollution et veut pourtant doubler sa capacité sans offrir les garanties aux riverains et aux salariés ( la DDASS et la direction du travail se sont pourtant prononcées contre cet agrandissement) lire article sur VALDI : cliquez ici

le 30 mars au Palais : vers un nouvel incinérateur ?

CONSTRUIRE UN NOUVEL INCINERATEUR A BEAUBREUIL EST-CE LA SEULE SOLUTION POUR TRAITER LES DECHETS OU EXISTE-T-IL UNE ALTERNATIVE POSSIBLE ?

Telle était la question que souhaitaient aborder les différents représentants des associations qui avaient proposé ce débat mercredi 30 mars au Palais sur Vienne.

C’est devant une salle bien remplie que pendant plus de 2h  les représentants des associations Yvan Tricart pour Barrage Nature Environnement, Thibault Turchet pour ZeroWaste, Martine Laplante pour les Amis de la Terre, Philippe Clair pour le Conseil de quartier de Beaubreuil, Didier Tescher 1er Adjoint de Rilhac, Jean Louis Pagès Conseiller Régional ont pu présenter, en s’appuyant sur les lois nouvelles, les directives européennes, les nouvelles compétences de la Région en matière de gestion des déchets,  l’alternative qu’ils proposent à la place du projet d’un nouvel incinérateur.

Pourquoi engager le débat maintenant :

L’Agglomération de Limoges ayant en 2015 lancé le débat sur le projet de construction d’un nouvel incinérateur au même endroit que l’actuel (dont la fin de vie est prévue pour 2022), il est apparu opportun aux associations concernées de faire connaître ce projet, sans attendre l’enquête publique qui ne portera alors que sur le choix retenu par les décideurs, sans pouvoir se prononcer sur les alternatives possibles.

Questions abordées :    

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