mon engagement: questions - réponses

En cette pèriode de vacances

Le point de mon engagement:  questions - réponses à un journal local

LES MOTIFS DE MON ENGAGEMENTEN POLITIQUE ?
Je trouve que les humains méritent mieux que la situation qui leur est faite aujourd’hui. Nous sommes des être libres et créatifs, mais au travail et dans bien d’autres occasions, on tente de nous transformer en simples rouages du système. Nous produisons les ressources suffisantes pour une prospérité partagée, mais seuls quelques uns en profitent vraiment. Nous avons inventé de magnifiques instruments de solidarité, par exemple la sécurité sociale, la retraite à 60 ans par répartition, pourtant on nous fait croire que la société ne sait fonctionner qu’à l’égoïsme et à la concurrence. Voilà mon engagement premier, que j’ai d’abord mis en oeuvre comme membre du parti communiste.
UN PARTI QUE J'AI QUITTÉ.
Oui, que j’ai quitté pour rester fidèle à mes idées, comme d’autres élus, tels Patrick Braouezec, Jacqueline Fraysse-Cazalis, ou le philosophe Lucien Sève. C’est un parti où je garde beaucoup d’amis, avec lequel je converge sur nombre de points, mais qui ne mepermettait plus d’aller au bout de ce que je crois juste.
POURQUOI ?
Nous savons aujourd’hui que la planète n’est pas une ressource inépuisable. Cela nous oblige à revoir nos conceptions. Par exemple, à penser différemment la production d’énergie, la gestion de biens communs comme l’eau ou l’air, l’usage des biens qui nous sont nécessaires ou nous paraissent désirables. Nous devons bien sûr combattre la cupidité des firmes capitalistes qui sont prêtes à faire de l’argent sur tout, même au prix de notre environnement et de notre santé. Mais nos modes de vie aussi sont concernés. La croissance infinie, le productivisme, la consommation comme clef du bien-être sont devenus des illusions suicidaires. Il était devenu trop difficile d’en convaincre de l’intérieur mes amis communistes. J’ai donc décidé d’agir autrement.

 

J'AI CHOISI DE TRAVAILLER AVEC EUROPE ÉCOLOGIE.
Même si c’est encore à tâtons, Europe écologie tente de mettre en oeuvre une autre façon de réunir les forces, ce que certains d’entre-nous appelle une « coopérative politique ». On ne peut pas avoir raison tout seul. Même si je vois midi à ma porte, je sais que la porte des voisins ouvre sur d’autres paysages. Nous devons apprendre à nous mettre en conversation sans
chercher à imposer nos points de vue. Je veux participer, avec mon expérience propre et mes convictions, à la réussite de cette aventure que je crois vraiment novatrice et utile.

QUELLES SONT LES FRONTIÈRES DE LA COOPÉRATIVE POLITIQUE ?

Europe écologie peut être un bon laboratoire, une nouvelle force politique. La coopération de toutes les forces engagées pour l’émancipation humaine est indispensable. Elle a vocation à impliquer les écologistes, les communistes, les altermondialistes,
les féministes… Il existe aussi des mouvements authentiquement émancipateurs, mais qui ne sont pas aujourd’hui assimilés au monde politique. C’est souvent le cas du rap, du hip hop où beaucoup de jeunes des classes populaires se mettent debout et
prennent librement la parole. Je pense aussi au logiciel libre qui inaugure des formes de production et de partage complètement inédites. Mille autres initiatives participent à l’invention d’un monde plus libre, plus juste, moins arrimé au pouvoir de l’argent et aux pièges de la consommation sans fin. Parlons-en. Construisons ensemble. Et nous pourrons reprendre
espoir dans l’action politique.

CONCRÈTEMENT EN TANT QU’ÉLU  ?
Pour moi ce qui est important en politique, c’est de faire coïncider les actes avec les idées,
Prendre prioritairement en compte le fait que ce sont les plus modestes qui sont d’abord victimes des transports longs et fatigants, des pollutions, de la mauvaise alimentation, de la précarité énergétique… Il s’agit pour moi de contribuer à mettre en oeuvre des réponses écologiques aux injustices sociales.