​Pour des alternatives au projet du nouvel incinérateur

Dès maintenant retenir le 30 Mars 2016 Le Palais sur Vienne Salle des fêtes. 

Pour des alternatives au projet du nouvel incinérateur sur l'agglomération de Limoges

Alors que s'est tenue à Paris la COP21 fixant pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre pour ralentir le réchauffement climatique, l'Agglomération de Limoges, responsable du traitement des déchets, se propose de construire un nouvel incinérateur plus gros et plus puissant en lieu et place de celui existant arrivé en fin de vie .

Au départ , en 1989, avait été prévu un incinérateur pour traiter les seules ordures ménagères de l'Agglomération de Limoges le civisme et la démarche de tri des citoyens ont permis de réduire le volume des déchets, mais plutôt que de diminuer la taille de l'incinérateur, les décideurs ont décidé en 2002 de l’agrandir pour accepter les déchets assimilables venant du CHU, des industriels de l'Agglomération, puis comme l'incinérateur était toujours en sous utilisation, décision fut prise de recevoir tous les déchets de la Haute-Vienne en 2012 suite à l'incapacité du département de réaliser une solution alternative pérenne.

​D'une capacité de 110 000 tonnes par an, il fonctionne actuellement à 99% de ses possibilités.

Le projet de nouvel incinérateur est envisagé pour brûler en plus les déchets de la Creuse.

 

 

Malgré toutes les améliorations apportées au fonctionnement des incinérateurs, ces derniers continuent à rejeter dans l'air des fumées suspectes.

Certes, ils respectent une réglementation qui fixe un niveau de pollution dit '' tolérable''... mais, existe-t-il un niveau de pollution acceptable pour les dioxines, molécules cancérigènes,qui sont persistantes et bioaccumulables ?


​Les populations qu’on expose à des valeurs « acceptables » de plomb, de mercure... les accepteraient-elles si elles en étaient informées ?

Ainsi, lorsque les autorités se félicitent des évolutions de l’incinération en matière sanitaire, grâce à des normes, elles passent sous silence que seuls quelques polluants sur plus d’un millier sont surveillés.

De plus, aucune étude sanitaire n'a à ce jour été effectuée, malgré nos demandes, pour savoir ce que donne l’absorption de toutes ces molécules toxiques, ensemble, aux normes, 7 jours sur 7, 24h sur 24, par les populations vivant sous l'incinérateur ; ici, ce sont 30000 personnes de Beaubreuil, du Palais et de Rilhac qui sont concernées et qui, en permanence, absorbent ce cocktail toxique.

La France est le seul Pays européen à privilégier l'incinération, alors que des solutions alternatives existent.

 

Avant que la décision définitive ne soit prise par les élus de l'agglomération de Limoges, nous vous proposons une réunion d'information le mercredi 30 mars 2016

salle des fêtes du Palais sur Vienne (derrière la mairie)

avec des membres du corps médical, des spécialistes d'alternative, des associations d'environnement...