Le rapport DURON2 "Avenir des Trains du Territoire"

Le rapport DURON2 "Avenir des Trains du Territoire" est extrêmement favorable à la ligne POLT

Déclaration de Jean-Claude SANDRIER
Président de l’association Urgence Ligne POLT
Député honoraire

La Ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse confortée


Le rapport Duron sur l’avenir des lignes TET vient d’être rendu public. Il demande très clairement au gouvernement et à la SNCF de « renforcer » la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse classée parmi les lignes « à fort potentiel ».

C’est exactement ce pour quoi notre association « Urgence Ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse » milite depuis sa création en janvier 2010.

L’intégrité de la ligne est reconnue ce qui coupe court à toute velléité de tronçonnage. La mise en place de trains neufs est demandée dans les plus brefs délais avec le confort et les services nécessaires à une ligne de 712 km. La plupart des arrêts seraient préservés et s’il est proposé de supprimer 1 aller-retour (AR) de Brive à Toulouse, 2 AR seraient ajoutés de Limoges à Paris.

Par ailleurs, le rapport insiste tout particulièrement sur l’effort supplémentaire à faire sur la ligne POLT en matière d’infrastructure, et propose de porter la somme de 1 à 1,5 milliard d’euros.

Le rapport explique également que moderniser la ligne POLT pourrait éviter de réaliser le barreau Limoges-Poitiers soit une économie de plus de 2 milliards d'euros.

Lire la suite : Le rapport DURON2 "Avenir des Trains du Territoire"

SNCF : Avec Macron, les trains prendront le car

SNCF : Avec Macron, les trains prendront le car

lu sur :

Fin des trains de nuit et suppression de 23 lignes de TET (ex-Corail) dans les cartons de la SNCF : les conséquences de la loi Macron pèsent lourd sur le service public ferroviaire.

( cette carte du réseau TET qu'ils veulent supprimer)

Réseau routier au bord de l’asphyxie ? Qu’importe pour réduire une dette d’un milliard et demi d’euros, la SNCF réduit ses dessertes et Macron fait un pont d’or aux transporteurs routiers en libéralisant les autocars. Une course à l’économie qui se fait sur le dos des usagers, des em-ployés du service public et au détriment des logiques de sécurité. .../....  Pour la SNCF, l’adoption d’une politique conforme à l’austérité dans laquelle le gouvernement veut s’enfoncer un peu plus avec la loi Macron, en ouvrant totalement le ferroviaire à la concurrence et ce malgré les engagements du précédent ministre des Transports, a des conséquences destructrices non seulement sur la qualité du service rendu au public, dénonce la CGT cheminots Paca mais également en terme d’emplois.

La réforme du service de transports publics ferroviaires de voyageurs passe donc par la sup-pression de lignes et de dessertes

Lire la suite : SNCF : Avec Macron, les trains prendront le car

Guillaume PEPY, Président SNCF

Guillaume PEPY, Président SNCF

lors du colloque « L’évolution du modèle économique du transport de voyageurs » mai 2014

Après l'adoption de la réforme ferroviaire confortant le rôle du président de la SNCF Guillaume PEPY, ce dernier précise ses objectifs lors du colloque sur l’évolution du modèle économique du transport de voyageurs en France

Son point N° 1 est la priorité au réseau existant et aux transports de la vie quotidienne avec une recommandation : ne pas construire de ligne à grande vitesse supplémentaire.

Ces deux orientations découlent du constat que la France est dans une impasse en matière ferroviaire : aujourd'hui, plus de la moitié des 850 TGV qui circulent chaque jour en France sont déficitaires, amenant à se poser la question de supprimer des services TGV alors que 130 milliards d’euros ont été investis dans ce réseau grande vitesse .

 Pour lui, le statu quo est impossible :

Lire la suite : Guillaume PEPY, Président SNCF

réforme ferroviaire définitivement adoptée

 

La réforme ferroviaire définitivement adoptée par le Parlement tiré d'un article sur le 23 juillet 2014 

 

L'objectif annoncé de la réforme et adoptée dans la nuit de mardi à mercredi vise en théorie réunir la SNCF et RFF en stabilisant la dette du secteur ferroviaire de 44 milliards d'euros, mais cette réforme vise également à répondre à la demande de Bruxelles de préparer le secteur ferroviaire français à l'ouverture à la concurrence du transport intérieur de passagers (pour 2022 au plus tard).

Le Parlement a adopté définitivement dans la nuit de mardi à mercredi, par un ultime vote du Sénat, la réforme ferroviaire qui a été à l'origine de la grève de deux semaines à la SNCF en juin. Le texte, issu d'un compromis entre députés et sénateurs, a été voté par les socialistes, les RDSE (à majorité PRG), les écologistes et l'UDI-UC, mais rejeté par les communistes et l'UMP.

Lire la suite : réforme ferroviaire définitivement adoptée

Ronan Dantec (sénateur) sur l'avenir des infrastructures de transport

Intervention en séance dans le débat sur l'avenir des infrastructures de transport.

Vous trouverez ci-dessous l'intervention  au sénat de Ronan Dantec dans le débat sur l'avenir des infrastructures de transport.

Fotolia 3417224 XS pont bateau

Madame la Présidente, Monsieur le Ministre, Chers collègues,

Aujourd'hui plus qu'hier, l'avenir des infrastructures de transport doit être avant toute chose placé dans un contexte financier : un contexte de disette budgétaire. L'avenir des infrastructures ne revient donc pas à parler uniquement de leur multiplication ou de leur intérêt mais surtout de leur financement, ce qui nécessite un effort particulier de hiérarchisation.

Je ne vais pas redétailler ici les propositions que j'ai pu avancer dans mon rapport sur le budget des transports routiers pour sortir de cette situation de blocage sur l'écotaxe. Je les rappelle rapidement : supprimer les différences de traitement entre petites et grandes entreprises de transport routier dans l'application de la taxe, envisager des exonérations sectorielles pour le monde agricole, trouver le moyen de contraindre la grande distribution à assumer le coût de l'écotaxe au lieu de le reporter sur les producteurs et les transporteurs, surtaxer les 44 tonnes 5 essieux responsables de la dégradation accélérée des chaussées. Il s'agit aussi de mesurer le report de trafic sur les autoroutes, à compter de l'entrée en vigueur de l'écotaxe, dans le but de récupérer la majeure partie de ces nouveaux bénéfices sur les sociétés privées d'autoroutes, qui n'ont pas à se plaindre suite aux conditions de privatisation des autoroutes.

Parallèlement, l'absence de taxe sur les poids lourds maintient la situation de concurrence déloyale au détriment des modes de transport non routiers, qui devraient pourtant être avantagés car moins polluants et pourtant les seuls à payer leur utilisation des infrastructures alors que nous payons tous pour les routes.

Cinq organisations professionnelles du transport non routier de marchandises (ferroviaire, fluvial, maritime et transport combiné), qui emploient plus de 300 000 salariés en France

Lire la suite :  Ronan Dantec (sénateur) sur l'avenir des infrastructures de transport