"Il vient toujours une heure dans l'histoire où celui qui ose dire que deux et deux font quatre est puni de mort." Albert Camus
Le « mariage pour tous » vise, tout le monde le sait, à imposer par la loi une doctrine officielle et radicalement nouvelle dans un domaine fondamental de la condition humaine qui est celui de la différentiation naturelle de l’homme et de la femme.
Le mariage pour tous, une nouvelle ère
Dorénavant c’est l’aube d’une nouvelle ère de totalitarisme idéologique qui s’ouvre. Oser dire publiquement que la sexualité est naturellement l’expression de la différentiation du genre humain, en homme ou femme, et que le désir et sentiment sexuel est naturellement orienté à l’union sexuelle d’un homme et d’une femme, moyen jouissif et efficace de reproduction de l’espèce humaine depuis le fond des âges sera considéré comme réactionnaire, contraire au sens de l’histoire, et condamné comme expression d’homophobie.
Résistance ou terrorisme ?
Dorénavant, le citoyen qui considèrerait publiquement l’homosexualité, la transsexualité, dans la même catégorie de la pédophilie, ou la zoophilie dans le sens d’être des confusions et des perversions des désirs et des sentiments sexuels sera condamné par la loi comme homophobe, ou incitation à la violence homophobe.
Dorénavant celui qui considèrerait publiquement les termes d’homosexualité ou d’hétérosexualité comme des abus de langage niant la réalité naturelle qui est tout simplement la division en genre masculin et féminin de l’espèce humaine sera fiché comme homophobe.
Dorénavant celui qui considèrerait que d’être né d’un homme et d’une femme, reconnu comme père et mère par l’enfant est un patrimoine humain essentiel à préserver sera étroitement surveillé, et considéré comme terroriste potentiel.
Les moutons de Panurge
A de rares exceptions près, les députés socialistes ont voté comme un seul homme la loi Taubira alors que les réticences personnelles de beaucoup sont publiquement connues. Cela ne vous fait pas froid dans le dos ? Pour les observateurs, jamais de telles pressions n’avaient été exercées par le parti socialiste sur ses membres.
Significatif est le climat de haine qui s’est instauré vis à vis des opposants à ce projet, tenus pour « homophobes » que le site du parti socialiste a entrepris de ficher. Une haine et un manque d’objectivité qui passent toutes les bornes dans les radios et télévisions de service public, lesquelles devaient pourtant refléter sereinement l’ensemble des points de vue.
Le totalitarisme en marche
Témoin de cette dangereuse dérive : la falsification grossière du nombre des manifestants hostiles au projet qui ont défilé le 13 janvier 2013, allant jusqu’à la falsification des vidéos en effaçant des manifestants. Certes, les décalages entre les communiqués officiels et ceux des organisateurs ont toujours existé mais jamais à notre connaissance, l’écart n’a été tel.
Cette idéologie, comme toute doctrine mensongère contraire à la nature et à l’histoire, porte avec elle l’intolérance, l’impatience, l’intimidation.
Ce dossier n’est d’ailleurs pas le seul qui révèle cette dérive totalitaire portée par le Parti Socialiste. Tous les résistants contre les projets pharaoniques inutiles type LGV, aéroport, etc sont confrontés depuis des années au même totalisme aveugle des élus socialistes.
Mensonge et langue de bois comme vertu politique
Quel citoyen serait capable d’affirmer aujourd’hui en toute honnêteté que la crise est derrière nous ?
Le lendemain même de l’annonce de la récession économique de notre pays, de la reconnaissance publique de la baisse du pouvoir d’achat des français, du record de chômage dépassé, de l’engagement de la France à l’Europe d’un nouveau plan de retraire, c’est François Hollande qui ose déclaré sans vergogne dans une conférence de presse que la crise est derrière nous et que nous vivons un moment historique avec la loi Taubira comparable à l’abolition de la peine de mort par François Mitterrand.
Il ose affirmer sans crainte du ridicule :
"Je me déplace même dans la rue sans que vous le sachiez.... pour aller à Bruxelles, j'ai pris le train ... je rencontre du monde dans les gares ... si je me déplace c'est bien pour entendre."
Ce gouvernement inique croyait en avoir fini avec la promulgation de la loi Taubira, mais cela ne fait que commencer :